Le directeur national de la santé publique, le docteur Luc Boileau, a fait le point aujourd’hui sur la situation de la COVID-19 au Québec.
L’évolution de la situation est toujours considérée comme favorable, avec une diminution globale des cas qui se poursuit. Une diminution des absences des travailleurs est également observée. Le nombre actuel de travailleurs absents en raison de la COVID-19 est maintenant similaire à celui de décembre 2021, avant l’arrivée du variant BA.1 au Québec, et n’avait jamais encore été aussi bas depuis le début de l’année 2022. De même, on note une diminution importante, soit d’environ 20 %, des hospitalisations liées à la COVID-19. Cette baisse devrait se poursuivre au cours des prochaines semaines.
Offre de vaccination
Le vaccin bivalent (avec une composante Omicron) sera disponible dans les centres de vaccination du Québec à compter du 8 septembre en après-midi. Le docteur Boileau a réitéré que les vaccins disponibles en ce moment pour la dose de rappel sont considérés comme très efficaces pour prévenir les hospitalisations et les décès causés par les variants qui circulent actuellement. La priorité est d’offrir, en temps opportun, une dose de vaccin aux groupes visés, et non d’offrir un vaccin spécifique.
Comme pour toutes les personnes âgées de 18 ans et plus, la dose de rappel est maintenant disponible pour les enfants de 5 à 11 ans ainsi que pour les jeunes de 12 à 17 ans. Précisons que le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) recommande particulièrement cette dose de rappel pour les enfants et les jeunes avec un problème de santé qui les rend vulnérables aux complications, tout en la rendant disponible pour l’ensemble de ces groupes d’âge.
Les mêmes consignes demeurent pour obtenir la dose de rappel, soit d’attendre idéalement cinq mois depuis la dernière dose de vaccin et trois mois après une infection.
Campagne de vaccination contre l’influenza
Par ailleurs, le docteur Boileau a annoncé que la campagne de vaccination contre l’influenza (grippe saisonnière) sera devancée cette année. Elle débutera dès le début du mois d’octobre. Le vaccin contre la grippe pourra ainsi être administré en même temps que celui contre la COVID-19. Les détails de la campagne de vaccination seront précisés ultérieurement.
L’offre de vaccination conjointe s’appuie notamment sur les observations de la grippe saisonnière dans l’hémisphère Sud, alors que l’activité grippale a été plus précoce par rapport à la moyenne des cinq années précédentes, avec toutefois une diminution depuis la mi-juillet. Aussi, la proportion d’enfants et de jeunes adultes touchés par la grippe par rapport aux personnes plus âgées y a été plus importante en comparaison avec les saisons grippales antérieures, sans se solder par une augmentation des hospitalisations et des décès.