Le système à quatre paliers – vert (vigilance), jaune (préalerte), orange (alerte modérée), rouge (alerte maximale) – « précisera, pour chacune des régions du Québec, les mesures additionnelles à déployer pour assurer la santé et la sécurité des Québécois », a expliqué le ministre de la Santé, Christian Dubé, dans une conférence de presse.
Actuellement, la Capitale-Nationale, l’Estrie, l’Outaouais et Laval sont considérés dans la catégorie « jaune ». Il s’agit d’un « premier signal d’alarme », selon le ministre Dubé.
Pour établir dans quelle catégorie est classée chaque région, trois critères sont analysés, soit la situation épidémiologique, le contrôle de la transmission et la capacité du système de soins. Une analyse qualitative est aussi effectuée. La situation de chaque région sera réévaluée chaque semaine. Certaines sous-régions plus problématiques pourraient aussi subir le même test.
Avec son système, le gouvernement veut permettre à la population de « savoir qu’est-ce qui s’en vient » et aider les citoyens « à se responsabiliser dans ce contexte-là ».
« Le virus est là. La contamination, elle est communautaire. Cette contamination communautaire a un impact sur nos milieux de vie, nos milieux de soins et sur nos écoles », dit M. Dubé. Le ministre rappelle à la population que « nous sommes responsables de nos actes » pour réduire la transmission. « La solution est entre nos mains », mentionne-t-il. Parce que le virus n’évolue « pas partout de la même façon », ce système de paliers permettra « une approche graduelle et adaptée à la réalité des différentes régions du Québec », selon M. Dubé.