Rita Roberts, une Britannique disparue en Belgique en 1992, a été identifiée 31 ans après la découverte de son corps au fond d’une rivière à Anvers. Sa résolution a été possible grâce à une campagne inédite d’Interpol, qui a fait appel au grand public pour résoudre 22 « cold cases ». Surnommée « la femme à la fleur tatouée », son identité a été établie grâce à un tatouage distinctif sur son avant-bras gauche, présentant une « fleur noire avec des feuilles vertes et ‘R’Nick’ inscrit en dessous ». Un membre de sa famille au Royaume-Uni a reconnu le tatouage dans les médias et a alerté Interpol et les autorités belges via la page web d’Identify Me.
Cette campagne novatrice d’Interpol, publiant des informations auparavant réservées à un usage interne, a suscité près de « 1 250 contributions du public ». Dans le cas de Rita Roberts, ses proches l’ont « formellement identifiée », bien que la nouvelle ait été difficile à accepter. Les autorités belges sollicitent désormais le public pour éclaircir les circonstances de sa mort, et toute information peut être communiquée via un formulaire sur le site d’Interpol. Cette réussite démontre l’efficacité de l’implication du public dans la résolution des affaires non résolues, offrant une conclusion tant attendue à la famille de Rita Roberts.