Après deux ans de lutte acharnée contre un cancer de la région pelvienne, le dirigeant commandant en chef Hugo Chavez rend l’âme dans un hôpital militaire de Caracas la capitale à 16h25 heure locale (20h55 GMT).
Malgré le grand désarroi du peuple vénézuélien, la mort de leur leader n’est une surprise pour personne. En effet, depuis sa dernière opération le 11 décembre 2012, Chavez n’est plus jamais apparu au public. Sa santé s’est gravement dégradée depuis la veille, et malgré les efforts de ses médecins personnels, le président a succombé à sa maladie.
Combattant contre sa maladie mais aussi pour le bien de son pays, l’annonce de la mort du président a fait l’effet d’une bombe au Venezuela. Toute les forces de police et l’armée ont été déployé dans le pays afin d’éviter le chao et garantir la paix. La force armée nationale et la police nationale bolivarienne prêtent leur aide à leurs voisins en deuil afin de respecter la constitution et la volonté de paix du dirigeant Hugo Chavez Frias.
Barack Obama aussi affirme, dans un communiqué donné le mardi soir, le soutient des états unis et espère construire des relations constructives avec le prochain gouvernement vénézuélien.
Très vite, des accusations suite à la mort du commandant Chavez ont été lancés, le vice-président M. Maduro a parlé d’ennemis historique, « ils ont cherché le point faible pour atteindre la santé du président » déclare-t-il lors d’une réunion des hauts responsables politiques et militaires du pays et qu’ils utilisent sa maladie pour déstabiliser le pays. Il affirme aussi son intention de créer une commission scientifique afin de prouver que ce sont ces « ennemis historique de la patrie » qui ont provoqué le cancer du Hugo Chavez.
Un attaché militaire de l’armée de l’air américaine à l’ambassade des Etats-Unis, David Del Monaco, a même été expulsé du pays, accusé de conspiration au sein des forces armées et d’avoir proposé des « projets déstabilisateurs » en profitant de la dégradation de l’état de santé du commandant depuis sa quatrième opération de 11 décembre dernier.
Le Venezuela vit à présent ses heures les plus dures, et une réunion de crise a été organisée depuis l’annonce de l’aggravation de santé du président. Le vice-président, vingt gouverneurs d’Etat membres du parti socialiste au pouvoir, des hauts gradés et les hauts dirigeants politiques et militaires vénézuéliens se sont réuni au palais présidentiel de Miraflores à Caracas et suivent impatiemment le développement de l’état de santé de leur commandant. Le dernier bulletin annoncé par le ministre de la Communication Ernesto Villegas stipule qu’il y a « une aggravation de la fonction respiratoire en relation avec son état d’immunodépression » le président doit alors respirer à l’aide d’une canule et n’arrive plus a parlé. Des chimiothérapies puissantes et d’autres traitements n’ont pas soigné Hugo Chavez, 58 ans, son état de santé « n’été pas favorable et pas stable depuis sa dernière opération » comme le dit le rapport médicale.
Malgré tout les efforts pour cacher l’aggravation de l’état de santé de Chavez, le gouvernement n’a su gardé la stabilité du pays et des rumeurs sur des interventions étrangères circulent. L’opposition réclame aujourd’hui de connaitre la vérité sur l’état de santé du dirigeant en chef, et accusent le gouvernement d’avoir à maintes reprise annoncé la guérison du président et de n’avoir donné aucune preuve de sa santé depuis son départ vers La Havre pour sa dernière opération en Décembre.
Tout fois, le président vénézuelien a désigné, juste avant son départ pour La Havane, son vice-président Nicolas Maduro, comme héritier politique en cas d’élections anticipées, c’est ce que prévoit la constitution en cas de défaillance ou démission du président.