Lundi après-midi, l’École secondaire André-Laurendeau de Longueuil a été le théâtre d’un événement alarmant qui a semé l’angoisse parmi les élèves et le personnel enseignant. La cause de cette perturbation inquiétante s’est révélée être une « mauvaise blague », selon la confirmation du service de police de l’agglomération de Longueuil.
Vers 13h40, une première alarme retentit à l’intérieur du bâtiment situé sur le boulevard Cousineau, dans l’arrondissement de Saint-Hubert, ordonnant un confinement dû à une « possible » présence d’individus armés. Cette alerte a provoqué une réaction en chaîne, avec des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrant les 2600 élèves et les membres du personnel enseignant barricadés à l’intérieur de leurs salles de classe. L’atmosphère était imprégnée de peur, avec certains élèves se cachant sous leurs pupitres tandis que d’autres se regroupaient silencieusement le long des murs.
Pendant ce temps, à l’extérieur de l’école, des parents inquiets s’étaient rassemblés en attente d’informations. Heureusement, après des vérifications minutieuses menées par les forces de l’ordre, la menace s’est avérée être non fondée. Les élèves ont alors pu sortir de l’école, accueillis par un tonnerre d’applaudissements de la part de leurs parents reconnaissants.
Une mère, encore sous le choc de l’événement, a décrit le soulagement qu’elle a ressenti après avoir retrouvé sa fille en sécurité à l’extérieur de l’école.
L’incident a suscité l’indignation de la communauté et a incité le Service de police de l’agglomération de Longueuil à lancer une enquête pour identifier et poursuivre l’auteur de cette « mauvaise blague » qui a déclenché cette situation angoissante.