Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, dépose aujourd’hui un plan concret pour effectuer les changements nécessaires afin d’offrir aux Québécoises et Québécois des services et des soins de santé plus humains et plus performants. Il est temps que le système de santé s’adapte aux citoyennes et citoyens, et non l’inverse.
L’un des objectifs de ce plan est que les Québécoises et Québécois aient accès à une porte d’entrée unique pour toute la première ligne, un seul endroit où ils pourront être pris en charge rapidement pour tous leurs besoins. Les Québécoises et Québécois méritent un système de santé public dont ils seront fiers et où ils pourront avoir la meilleure expérience-patient.
Une meilleure prise en charge des patients passe par un meilleur accès aux professionnels de la santé. Les Québécoises et Québécois n’ont pas toujours besoin de voir un médecin ; parfois, ça peut être un autre professionnel de santé. C’est pourquoi on doit désormais mettre à contribution l’ensemble des professionnels de la santé, notamment les infirmières, les techniciens ambulanciers paramédics et les pharmaciens. Pour atteindre cet objectif, un changement de culture s’impose.
Les Québécoises et Québécois ont été nombreux à exprimer leur appréciation de leur expérience avec la vaccination contre la COVID-19. C’était une première au Québec : une campagne de vaccination qui a été l’objet d’une mobilisation sans précédent de la part du personnel du réseau, de gestionnaires, de bénévoles, d’ordres professionnels, des syndicats et des citoyens. C’est cette expérience que nous devons recréer et qui doit devenir un modèle à suivre pour l’expérience patient qui doit être axée sur l’accessibilité et la qualité des soins.
Pour réaliser les changements nécessaires, il faut aussi revoir l’organisation du travail. On l’a constaté pendant la pandémie, les gestionnaires sur le terrain doivent avoir plus d’autonomie et doivent pouvoir prendre des décisions en fonction de leur réalité en ayant accès à des données de gestion fiables. Le succès du plan repose aussi sur le personnel : le système de santé public doit devenir un employeur de choix. Le personnel doit pouvoir œuvrer dans de meilleures conditions et avoir accès à une meilleure conciliation travail-vie personnelle. Et cela passe par une meilleure organisation du travail.
Ce plan d’action donne suite aux apprentissages de la pandémie et à 30 ans de rapports d’enquête en santé. Les solutions sont connues depuis longtemps et le gouvernement a la volonté et le courage de les appliquer jusqu’au bout.