Bien que la vaccination contre la COVID-19 soit fortement recommandée, le ministère de la Santé et des Services sociaux annonce, à la suite d’une recommandation de la Santé publique, que la vaccination ne sera pas obligatoire pour le personnel scolaire.
Cette recommandation s’appuie sur plusieurs constats :
- la situation épidémiologique s’améliore au Québec;
- les conséquences de la COVID-19 chez les enfants sont plus faibles;
- les éclosions sont bien contrôlées en milieu scolaire
De plus, tout comme chez les jeunes de 12 à 17 ans, la couverture vaccinale du personnel scolaire est élevée.
Dans les établissements publics et privés de niveau préscolaire, primaire et secondaire, 91 % du personnel a reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19 et 89 %, deux doses. En prenant en compte les antécédents de COVID-19, 90 % du personnel est adéquatement protégé (soit 194 475 personnes).
Dans les établissements de formation générale aux adultes et de formation professionnelle, 91 % du personnel a reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19 et 88 %, deux doses. En prenant en compte les antécédents de COVID-19, 89 % du personnel est adéquatement protégé (soit 14 909 personnes).
Rappelons que, depuis le début de la pandémie, plusieurs mesures préventives ont été mises en place en milieu scolaire et contribuent à contrôler efficacement les éclosions ainsi que la fermeture de classes.
Depuis le retour en classe, la situation est suivie de très près par la Santé publique, en collaboration avec le ministère de l’Éducation, afin que tout soit mis en œuvre pour offrir un milieu sécuritaire pour tous. Les écoles primaires du Québec disposent désormais de tests de dépistage rapide de la COVID-19 et le ministère de l’Éducation rencontre régulièrement le réseau pour faire le point sur l’administration de ces tests. D’autres outils sont mis à la disposition du réseau et des parents, notamment un guide déclinant les consignes applicables en milieu scolaire en contexte de pandémie, lequel est mis à jour de manière hebdomadaire.
Il convient également de préciser que des campagnes de vaccination ont été organisées dans des écoles où les taux de vaccination n’étaient pas suffisamment élevés.
Enfin, dans le but d’assurer une couverture vaccinale maximale et ainsi diminuer les risques d’éclosion, le réseau de la santé et des services sociaux se prépare pour la vaccination prochaine des enfants âgés de 5 à 11 ans.